samedi 6 janvier 2018

Raspberry Pi acte 3 - Poussez (encore) derrière ! (le démarrage)

Raspberry Pi acte 3 - Poussez (encore) derrière ! (le démarrage)


Pour notre culture générale, on va observer la structure de cette carte. Pour faire cela, nous allons utiliser un outil de partitionnement (voir article précédent).

J’insère la carte SD dans mon PC de tout les jours, pas dans le Raspberry. Au bout de quelques instants, le système d’exploitation me propose d’en examiner le contenu.








Voilà une situation qui permet d’utiliser cette carte SD :
  • Une seule partition,
  • en FAT32,
  • qui occupe tout le disque.

L’étape suivante va donc consister à y écrire l’image que nous avons préalablement chargée, OpenPlotter dans le cas qui nous intéresse.
J’évite les versions « NOOBS », car je n’ai pas cerné l’avantage de les utiliser. Quant à la version, l’outil, une fois installé, dispose des fonctionnalités à cette intention.



Réquisitionnons l’outil adapté, après avoir fermé l’outil de partitionnement. En effet, ces outils qui agissent sur les disques ont besoin d’en avoir l’accès exclusif. Reportez vous à l’article précédent pour plus de précisions.

En attendant la fin du téléchargement d’OpenPlotter, on va installer Raspbian, c’est la seule image que j’ai sur mon PC

On lance l’outil.

On charge le fichier de l’image dans l’outil et que le périphérique est bien la carte SD

Et puis on écrit cette image sur la carte SD

Le message d’avertissement

Et voilà !
Si la même opération avait été faite avec OpenPlotter, il n’y aurait plus qu’à glisser la carte SD dans le Raspberry, et à démarrer ce dernier !



Toujours en attendant la fin du téléchargement, on va remettre la carte SD dans l’état initial.
Cette opération nécessite 2 outils, un outil de partitionnement, et un outil de formatage. Bien que les outils de partitionnement soient capables de formater, le consortium « SD card » fournit un utilitaire dédié, alors, utilisons-le !

Le partitionnement tel que nous pouvons le découvrir.

On va supprimer chacune des partitions, puis en créer une seule, qui occupera l’intégralité de la carte. Je n’ai pas réussi à faire de recopie d’écran des actions, on va donc passer par l’écrit :
Sélectionner la dernière partition, ici celle en Ext4
Y faire un clic droit
Choisir la commande « Delete »
Recommencer avec la nouvelle dernière partition jusqu’à obtenir un support vierge.
Ne pas oublier d’appliquer les modifications définies.

Message d’avertissement

Puis message de bonne fin

Ce n’est pas fini !
Toujours dans l’outil de partitionnement, sélectionner la carte SD, faire un clic droit sur la zone non allouée, choisir la commande « Create »
Modifier la valeur du file system à « Fat32 »
Cliquer sur OK, et ne pas oublier de cliquer sur le bouton « Apply », qui sera de nouveau suivi des messages d’avertissement et de réussite.
Et on obtient : 

Fermons l’outil, et passons au formatage

Après message d’avertissement et de réussite, une poignée de secondes suffisent pour obtenir le résultat suivant :


Le chapitre suivant nous entretiendra du démarrage du Raspberry avec cette carte SD fraîchement formatée.

A bientôt !

mercredi 13 décembre 2017

Raspberry Pi acte 2 - Poussez derrière ! (le démarrage)

Bon, c'est bien beau de mettre du courant dans le biniou, mais ça ne fait pas grand chose, ni "pouet", ni "coin-coin". Bin non, ça ne suffit pas !
Je ne vais pas vous offenser en vous disant qu'il faille y adjoindre un clavier USB, une souris USB, un écran. Les moyens (€) me manquent pour avoir un écran spécifique qui va bien, tactile, branché sur le port spécifique.
A la place, en attendant un téléviseur 12V full HD, je vais utiliser un ancien écran d'ordinateur, avec un écran 4/3 à travers un adaptateur HDMI --> VGA, disponible au supermarché du coin pour un peu plus d'une quinzaine d'Euros. Jusque là, rien d'extraordinaire.

Là où cela devient spécifique, c'est que TOUT ce qui est nécessaire pour démarrer va être contenu sur UN SEUL support, une carte mémoire au format "micro SD". Comme elle va être intensément utilisée, elle se doit d'être performante, rapide. Il est admis qu'elle soit d'une classe "10 Mo/sec."
Classe de vitesse
Éviter les cartes de capacité supérieures à 32 Mo.

Ensuite, re pas-offense ; cette framboise ne fonctionne pas avec le système d'exploitation Windows, mais avec Linux. J'ai essayé plusieurs distributions de Linux. Pour ceux qui l'ignore, il n'y a pas 36000 Linux, il n'y en a qu'un. Par contre, comme c'est un logiciel libre, chacun en fait ce qu'il veut, des tas de gens, groupes de gens, en ont fait des -distributions- tel en est le nom, chacune avec ses spécificités. Une de ces spécificités est la plateforme matérielle qui fait fonctionner la distribution Linux. Votre ordinateur personnel peut utiliser une distribution, celle-ci ne fonctionnera pas sur un Raspberry. Ni sur Mac, ni sur autre chose.
Pour les Raspberry, la principale distribution s'appelle «Raspbian» Elle est parfaite. Généraliste, mais parfaite. Par contre, je me suis cassé les dents a essayé d'y faire fonctionner les outils de navigation. Une autre est «Ubuntu Mate». Personnellement, je n'ai pas été convaincu, peut-être m'y suis-je mal pris ?
Une distribution va particulièrement nous intéresser, «OpenPlotter» Elle est élaborée par une équipe (qui réalise aussi la distribution «Navigatrix» pour les PC) dans le but d'avoir une plateforme logicielle dédiée au monde du bateau, facile à utiliser. Elle est actuellement la solution la plus simple pour utiliser OpenCpn sur un Raspberry !
Vous y trouverez également Zygrib pour récupérer des informations météo. Cerise sur le gâteau (mayonnaise sur le tourteau), l'excellentissime «QtVlm» peut aussi être installé, grâce à la réactivité hors-pair de son équipe de développement.

Donc, projetons d'installer cette merveille !   :-)

Comme dit plus haut, TOUT est contenu dans la carte SD. On va donc la préparer pour que le Raspberry puisse l'utiliser. Le Raspberry utilise une astuce ; il divise la carte en 2 parties. Une partie facilement accessible (formatée en FAT32) qui va être utilisée pour le début du processus de démarrage. Une seconde partie, préparée avec un système de fichier plus élaboré, est utilisée pour le reste du démarrage, et la suite du fonctionnement.
Nous avons besoin de quelques outils :
Pour formater la carte : https://www.sdcard.org/downloads/formatter_4/
Puis pour y déposer l'image ISO de la distribution : https://www.sdcard.org/downloads/formatter_4/
S'il faut "refaire" la carte : https://www.partitionwizard.com/free-partition-manager.html
Et, enfin, l'image d'OpenPlotter. Image est à prendre au sens de« réplique exacte du contenu»
Une fois tout ceci téléchargé et installer sur un ordinateur, nous pourrons nous retrousser les manches et démarrer sérieusement.
Vous poussez toujours ? Je peux embrayer ?   :-D

mardi 12 décembre 2017

Caisse à outils : Le fer à souder

Suite à l'avalanche de discussion à propos du fer à souder déclencher par une photo d'un article précédent, voici quelques précisions quant à cet outil.
Il s'agit d'un antique Weller WECP (fin des années 1970)

La panne du fer, montrée dans l'article précédent (https://lauben-figaroone.blogspot.fr/2017/12/raspberry-pi-acte1-alimenter-partir-du.html), est revenue dans un état correct, bien brillante, en la grattant légèrement avec le dos d'un couteau.
A propos des pannes pour ces vieux fers, Weller signale que les pannes sont dans la série "ET"

lundi 11 décembre 2017

Raspberry Pi - acte1 : Alimenter à partir du 12V

Alimenter le Raspberry dans un bateau / un véhicule

Le Pi nécessite une tension de 5 Volts, et va consommer moins de 1 Ampère.
Pour  disposer d'une telle tension, dans un bateau ou dans un camping-car, j'ai trouvé sur le site fr.aliexpress.com, des adaptateurs à très peu cher.

Le modèle de gauche (réglable) vaut moins d'1 Euro, rendu dans votre boite à lettres, celui de droite, un peu plus puissant, moins de 5€.
Si vous utilisez un modèle réglable, pensez bien à le régler AVANT de le connecter au Raspberry.

Ne pas oublier d'insérer un fusible en amont du convertisseur, en rapport avec la consommation que vous relèverez.

Un autre modèle réglable que j'utilise, bien pratique, avec des borniers et un afficheur de tension (entrée ou sortie).

Maintenant, quelque chose de particulier. En général, et dans un bateau en particulier, un montage électronique dans quelque chose qui bouge beaucoup, et fort, qui vibre, va rapidement être victime de faux contacts. La prise USB n'est pas la hauteur du niveau de service attendu. On va donc alimenter le raspberry en soudant des fils d'alimentation directement sur le circuit imprimé. Il faut avoir le schéma de l'équipement pour savoir où souder. Les schémas sont publics, vous les trouverez ici.
Gagnons du temps en disant que, sur un Raspberry 2 ou 3, le 12V avant fusible (il y a un fusible "auto-cicatrisant" sur ces petites bêtes) est sous les points de test PP5 et PP1.

A l'aide d'une panne de fer à souder bien fine :
D'accord, elle n'est pas très présentable, mais il n'est pas facile de trouver des pannes pour un fer à souder des années 1970 / 1980 :-)

Puis, on soude les fils ainsi :




Voilà, rendez-vous bientôt pour le module RTC, pour que votre Raspberry conserve l'heure quand vous l'éteignez, pour utiliser le port série interne, disponible sur le bus GPIO. Là encore, il y aura de la soudure.
Et d'autres trucs, comme l'utiliser sans écran, avec quelques boutons pour l'allumer, l'éteindre, ...

Suite, voir http://lauben-figaroone.blogspot.fr/2017/12/raspberry-pi-acte-2-poussez-derriere-le.html

vendredi 8 décembre 2017

Simone Veil, dernier Homme d'État ?

Quelle personne, aux affaires actuellement, pour lui succéder ? Elle voulait le meilleur pour l'Humanité. Après en avoir connu le pire.

Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.
La peur ne se fuit pas, elle se surmonte.
L'amour ne se crie pas, il se prouve.
Simone Veil

Venus de tous les continents, croyants et non-croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des hommes. Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des hommes.
Simone Veil «Une vie»

Merci au magazine «Elle» pour la photo.

Mise à jour
Il y a peu, un de nos députés à propos de la fin de vie interpella le gouvernement en ces termes : Aurez-vous le courage de Simone Veil ? 
Comme quoi...
Merci à LCP la chaîne parlementaire http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/fin-de-vie-aurez-vous-le-courage-de-simone-veil-demande-un-depute-la-ministre

jeudi 7 décembre 2017

Adieu monsieur Jean d'Ormesson

Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l'évidence: elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Non, ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine: elle fait plus de mal à ceux qui l'éprouvent qu'à ceux qui en sont l'objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie est aussi une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez.
J'ai beaucoup ri. J'ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n'est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle.

Jean d'Ormesson «C'était bien»


Je n'étais pas d'accord avec certaines de vos opinions, mais vous aviez plus de bienveillance envers autrui, qu'en ont les gens qui partagent mes opinions.
Sans doute étiez-vous "crypto-anarchiste".

mardi 5 décembre 2017

A ras bord ! ou la gestion de l'énergie sur le bateau


Plutôt la gestion du peu d’énergie électrique disponible sur un bateau à voile


LauBen, et le stockage de l'énergie

En 2014, lors de l'achat de LauBen, ce Figaro One est équipé de 3 batteries 60AH de type "sans entretien" de technologie plomb calcium, d'âge inconnu. Une est dédiée au démarrage du moteur.
Elles sont chargées par l'alternateur du moteur via un répartiteur à diodes classique, donc avec une perte de tension de 0,7 V.
  • Les seules servitudes de l'époque sont :
  • Les feux de route
  • La VHF
  • Une électronique minimale ; loch, sondeur, girouette, anémomètre
J'y ajoute 2 chargeurs 220V 4AH pas chers mais avec cycle de charge, que l'on trouve dans une chaîne de supermarchés en 4 lettres.

Déjà, avec cette configuration, une sortie à la journée nécessite que, le soir à l'escale, il faille mettre les chargeurs. Et pourtant, il y a 120AH en ligne !

Depuis, les instruments du bord ont pris un embonpoint certain et consomment plus, ils gèrent un pilote automatique, lui-même doté d'un actionneur, qui a besoin de puissance.
Bientôt un nano-ordinateur va leur être greffé, encore de la consommation qui s'ajoute.
A l'avenir, j'ai prévu d'être concurrent à certaines régates qui imposent un transpondeur AIS...
Bref, va falloir des Ampères.

Quelle est la consommation ? 
Est-elle en rapport avec la fourniture d'énergie ?
Dans quel état sont les batteries ?
Pour mesurer tout cela, il va falloir a minima un moniteur de batteries, et estimer l'état de celles-ci.